JMJ Lisbonne Juillet 2023

Remerciements des pélérines

Le merci des 5 pélerines aux paroissiens de St Jean Baptiste du Val Iton, pour leurs dons afin de faciliter leur voyage :

« Je voulais prendre un moment pour vous remercier du fond du cœur pour vos prières et vos généreux dons. Votre soutien a été incroyable et nous sommes tellement reconnaissantes de faire partie d’une communauté aussi aimante et solidaire ».

« Je vous remercie chaleureusement pour votre encouragement à vivre ces moments fortifiants d’unité et de partage. »

« Merci chers paroissiens pour votre soutien à marcher à la suite du Saint Père, qui est un guide pour une jeunesse en quête de sens, de repères et d'espérance. »

« Afin de vous remercier tous pour vos dons qui m’ont permis de partir, je partage avec vous une partie de ce que j’ai vécu et ressenti. »

« Je conclurai en vous remerciant de la générosité de vos dons, insufflés par l'esprit saint, qui nous a permis à tous de consolider notre foi. »

Merci !!!!!!!!!!!!!!

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Céline Milard

Avec la mission de France (qui regroupe des prêtres qui vivent leur ministère dans la vie professionnelle), j’ai vécu une 1ère semaine de JMJ un peu spéciale. On a commencé avec le diocèse de Créteil à Rocamadour puis nous avons dévié notre route avec nos minibus avec lesquels on a fait une itinérance tournée autour du thème de la paix, de la réconciliation et de la fraternité. Comme Marie qui s’est levée et est partie en hâte, nous nous sommes mis en route. D’étape en étape, en France et en Espagne, nous sommes partis à la rencontre d’acteurs de la paix qui eux aussi se sont levés et œuvrent pour la fraternité.  

La deuxième semaine on a vécu plusieurs temps fort comme le temps des français ou nous étions 41 000 personnes, la messe d’ouverture des JMJ, la cérémonie et le chemin de croix avec le pape François ainsi que des propositions à la carte la journée, comme le festival de la jeunesse, la cité de la joie et Santos

Samedi 5 aout, c’était le grand jour pour passer la veillée avec tous les « JMJistes ». Après 2h de marche, c’était devenu interminable de marcher sous 36 degrés, et j’avais l’impression qu’on était les israélites dans le désert. Après la veillée avec le pape, on s’est endormis sous le ciel étoilé et on s’est fait réveiller le lendemain matin en musique avec un beau lever de soleil.

C’était vraiment impressionnant de vivre ces moments avec autant de personnes d’horizons différents réunies pour la même chose. Après les jmj je ne suis pas rentrée chez moi comme avant. Après 2 semaines inoubliables pleines de partages et de joie, j’ai découvert ce qu’était la foi, vivante et présente. Dans une ambiance à la fois spirituelle, juvénile et religieuse, le Pape François  a expliqué que nous étions des pèlerins de la paix, et que la joie était notre mission, avec 3 mots clés : briller, écouter et ne pas avoir peur.

 

Clara Disse

Les JMJ ont été pour moi une expérience extra-ordinaire par bien des aspects. Extraordinaire au sens d’inhabituel, qui dénote avec le quotidien. Ce n’est pas tous les jours qu’on voyage, qu’on dort dans un gymnase ou une salle de classe, que l’on croise un col romain dans la rue toutes les deux minutes, que l’on se fait réveiller par un prêtre DJ ou encore qu’on voit le pape à sept mètres de soi.

C’est aussi un évènement extraordinaire par son intensité, sa démesure : il est même difficile à concevoir. Un épisode de l’évangile me vient souvent à l’esprit pendant les JMJ, avec toutes ces foules, tout ce monde à chaque coin de rue. C’est l’évangile de la multiplication des pains en Jean 6,11 :  « Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui ».

Je m’imagine faire partie de ces masses qui suivaient Jésus et j’essaie de me rendre compte de l’effet que cela fait. Il faut parfois faire face à la réalité de la condition humaine.

Après une journée à passer beaucoup de temps dans les transports, à faire la queue pendant plusieurs heures sans pouvoir assister à un spectacle, victime de son succès, nous avons finalement atterri à une veillée d’adoration sur une grande esplanade enherbée. Pour poursuivre le parallèle avec l’évangile : « Jésus dit à Philippe : « Faites asseoir les gens. Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. »

Au cours de cette adoration, j’ai pris conscience qu’il est un endroit sans quota, sans limites où Dieu donne sans compter. Il dispense ses grâces en abondance. Ce fut l’expérience d’une discussion personnelle avec le Christ et en même temps d’un moment d’union et de communion où nous étions nombreux en intimité avec lui.

 

Eléonore Disse

Avant d’aller à ses premières JMJ, on peut se faire plein d'idées. Mais c'est tout de même difficile de s'imaginer ce que l'on va y découvrir et vivre ! Déambuler dans une ville qui se remplit de milliers de pèlerins, poser son tapis de sol au milieu d'une salle de classe, ou encore faire une chaîne humaine avec son groupe pour ne pas se perdre dans la foule …

Si l'on peut se sentir parfois un peu étourdi, tout reprend son sens lorsque les paroles du Pape résonnent, et qu'en recevant ses mots chacun se sent appartenir au peuple de Dieu. En nous incitant d’abord à prendre conscience de ce qui nous a préparé à accueillir la joie du Seigneur dans nos vies, le Pape nous a ensuite invités à nous convertir en « racines de joie » puisque cette joie doit être continuellement recherchée et partagée.

Le Pape François est conscient des difficultés de notre cheminement dans le monde et nous assure que c'est en nous relevant, si quelquefois nous tombons, ou bien en aidant les autres à se lever que nous pourrons cheminer vers ce but qu’est l’amour de Jésus. De cette manière aussi, nous pourrons lutter pour la justice et la paix.

C'est donc fortifiés par ces messages, ces encouragements à ne pas avoir peur, ainsi que remplis des projets qui ont pu germer la Lisbonne, que nous sommes repartis dans notre quotidien.

 

Elise Koltalo

J’ai 20 ans et je suis allée aux JMJ avec la communauté du chemin neuf. J’ai rencontré le Seigneur il y a quelques années à Hosanna, ça a été une rencontre forte qui m’a marquée ; à ce moment-là je me suis fait la promesse que quoi qu’il puisse se passer je croirai toujours en Dieu. Mais depuis quelques temps ma foi s’était endormie, elle a été étouffée par ma vie d’étudiante, par la routine. Quand je pensais à Dieu je ne ressentais que de la culpabilité, parce que je le laissais de côté alors que j’avais été témoin de son amour, alors qu’il m’avait ouvert les bras. J’ai donc décidé de partir aux JMJ, mon unique but était de le retrouver, de l’entendre à nouveau et d’avoir les réponses à la multitude de questions que je me posais. J’avais vraiment placé beaucoup d’espoir dans ces JMJ.

Une première chose m’a marquée dans cette aventure : la foi n’est pas acquise, elle s’entretient. Il ne faut jamais se reposer sur ce qu’on connaît mais toujours chercher Dieu. Car la foi est comme une flamme qui peut parfois faiblir, voire même s’éteindre. Et c’est à nous et à personne d’autre de tout faire pour la rallumer. Être chrétien c’est un combat, contre nous-mêmes, contre toutes les tentations qui nous entourent, et c’est également un choix : tu choisis de vivre avec le Seigneur et tu te bats pour ne pas chanceler. Et si tu tombes tu te relèves.

La deuxième, c’est l’importance de faire partie d’une communauté et d’y trouver sa place. En effet, j’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de gens et je me suis même fait des amis. Je crois que je ne me suis jamais sentie autant à ma place que là-bas, avec eux. Je n’ai jamais été aussi heureuse que là-bas et cela faisait longtemps que je n’avais pas ri aussi fort. Quelle joie d’être entourée, de pouvoir parler du Christ à cœur ouvert, sans peur d’être jugée ou qu’on me dise : ça ne m’intéresse pas. De pouvoir prier, chanter, danser tous ensemble. C’est cette communion entre nous tous qui nous rend plus forts. Nous ne sommes pas seuls, partout dans le monde il y a des chrétiens, nous sommes le peuple du Seigneur. Et quand vous communiez chaque dimanche, voyez autour de vous votre voisin, votre voisine et réalisez que cette communion n’est pas qu’entre vous et le Seigneur mais bien entre tous les chrétiens.

Je peux dire qu’avec ces JMJ j’ai retrouvé mon chemin, je me suis trouvée une identité, je suis chrétienne et je n’ai aucune honte à l’affirmer et à le crier. Le chemin est long pour arriver à la perfection du Seigneur mais par de petits pas j’arriverai à grandir et à m’élever. Car le Seigneur m’a appelée, moi Elise, par mon nom et je sais qu’il m’aime. J’ai encore une multitude de choses à dire sur ces JMJ mais ce que je retiens, c’est qu’il y a un avant et un après. Et voici un message du pape qui m’a marquée : « Chers jeunes, Dieu voit tout le bien que vous êtes et sait ce qu’il a semé dans vos cœurs. Faites-le grandir, gardez-le avec soin parce que de cette façon, quand arrivera l’inévitable moment de fatigue, avec la mémoire vous ferez revivre la grâce de ces journées. »

 

Victoire Bonneau

Je suis partie avec le diocèse d'Évreux, avec un groupe constitué de 61 personnes, avec 2 prêtres, père Ludovic et père Jordan, 2 jeunes séminaristes et 3 sœurs du Val de Reuil. Après notre départ, nous avons fait une première étape à Lourdes, puis nous sommes repartis en direction du Portugal, en faisant un crochet rapide à Fatima, pour filer à ensuite à Braga, pendant 1 semaine dans une communauté cirtercienne où nous avons vécu dans une très bonne ambiance de groupe. La deuxième semaine a été consacrée à la rencontre avec le pape François : fini le petit groupe d Évreux, 1 million de jeunes du monde entier réunis sous le soleil de Lisbonne, majoritairement des espagnols, des italiens, des portugais, et nous les français en 4ème position, et les Etats-Unis, le Brésil... Bref le monde entier! L’ambiance était joyeuse entre les différents peuples, avec beaucoup de gentillesse entre nous. Ça faisait comme la tour de Babel ! Mais j’ai ressenti que seul le Christ pouvait rassembler plus d 1 million de jeunes, gratuitement, dans le don de soi. Tous les matins, nous faisions une matinée de catéchèse avec le diocèses de Toulouse, avec des évêques, dont le plus jeune évêque de France. Pendant le pèlerinage ainsi qu'à son issue, j'ai pu ressentir la consolidation de ma foi.

Nous nous sommes levés en hâte, comme Marie le fit pour annoncer sa joie à sa cousine. J’ai vécu l'émerveillement de constater que seul le Christ permet d'avoir un langage universel au sein de toutes les nations du monde. La bienveillance et la joie mutuelle apparaissaient sur chaque jeune pèlerin.

 

Date de dernière mise à jour : 21/12/2023

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